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Techniques qui montre la nocivité du capitalisme mondialisé
L'obsolescence programmée:
- C'est la réduction volontaire de la durée de vie d'un produit afin d'en accélérer le renouvellement.
- Cela va dans le sens de la logique capitaliste qui est basée sur la croissance et le besoin de développer l'activité en permanence pour dégager une rentabilité à même d'assurer individuellement la rémunérartion du capital, du travail et le renouvellement des matériels de production
- Que l'on soit pour ou contre cette logique pour des raisons idéologiques
- Il est clair que cela dans un monde fini en termes d'espace et de ressources comme l'est notre planète, conjugué aux affres climatiques et environnementaux, ne pourra être poursuivi indéfiniment
- Il est donc temps de passer à autre chose et notamment à une contribution collective du travail en fonction des ressources et des environnements, charge à la société de procurer l'essentiel aux individus qui la composent
- Ce que P.Rabhi appelait "la sobriété heureuse
Le prix de transfert :
Principe :
-
une multinationale fabrique ou exploite une marchandise dans un pays à forte fiscalité (France ou pays en voie de développement)
Et vend à un prix dérisoire à une filiale dans un paradis fiscal
(donc ne réalise pas ou peu de profit dans le pays à forte fiscalité)
- Puis la filiale du paradis fiscal vend au prix fort au distributeur final
( son profit important sera faiblement taxé dans le paradis fiscal)
- On comprend donc l’effet que peut avoir ce type de pratique sur un pays comme la France (manque à gagner fiscal)
ou sur un pays en voie de développement qui ne peut assurer à ses populations une vie meilleure et donc les conséquences migratoires induites
- Exemple : L'île anglo-normande de Jersey est, en dépit de son crachin persistant, l'un des premiers exportateurs mondiaux de bananes.
Ce petit miracle ne doit rien à la météorologie et tout à la magie de la fiscalité moderne.
Bien évidemment les bananes ne poussent pas et les cageots ne passent jamais sur l'île.....
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Le brevet :
- Si dans certain cas il peut être un moteur d’ingéniosité et de progrès (informatique, communication…)
- Il peut être aussi un frein à l’innovation
- C’est le cas de la guerre des brevets qui fait rage sur le marché des semences désormais aux mains de quelques multinationales
Dont le souhait est d’interdire aux agriculteurs d’utiliser leurs semences anciennes.On comprend bien que ces oligopoles mettent en péril,
par leurs semences hybrides ou OGM et les pesticides , la biodiversité des végétaux ; donc en finalité l’alimentation et la santé humaine
Pour comprendre ce principe et son mécanisme dans l’industrie , prenons un exemple fictif
- Imaginons qu’un ingénieur invente le moteur à eau et que sa découverte permet de créer des voitures fonctionnant à l’eau du robinet
- Cette invention va mettre en péril les multinationales du pétrole qui prospèrent depuis 60 ans grâce au moteur à essence
- Ils vont tenter de racheter le brevet à l’ingénieur à un prix exceptionnel pour le ranger aux oubliettes
- Et continuer à engranger de confortables profits avec l’exploitation du pétrole.
Le marché des droits à polluer
- Cette idée contraire à l'idée qu'il faille protéger l'environnement, montre à quel point, les capitalistes (en l'occurrence les intermédiaires qui devaient toucher une commission) sont continuellement à la recherche de nouveaux marchés pour faire du fric.
- Le gouvernement de l'époque de droite a, semble-t-il, été séduit par cette idée lumineuse qui a été certainement sussuré par les lobbys de la finance.
- Le principe :"Pour limiter l’émission des gaz à effet de serre, l’Etat français crée en 2007 un grand marché des quotas carbone, BlueNext. Chaque année, des quotas étaient attribués aux entreprises les plus polluantes, qui pouvaient les revendre si elles n’avaient pas atteint leur plafond ou racheter ceux des entreprises qui n’avaient pas dépensé les leurs.
Pour être encore plus citoyen, le marché s’ouvre à toutes les sociétés, qu’elles soient ou non identifiées comme pollueuses. Sans contrôles sur la réalité des acheteurs et des vendeurs. On institue une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur ces quotas achetés hors taxe et revendus toutes taxes comprises (TTC) – l’Etat se chargeant d’avancer la TVA." source : journal Le Monde
- Des escrocs à la TVA montent donc tout un réseau d'achat hors TVA et de ventes fictifs TVA comprise empochant le montant avancé par l'Etat
- Qui est devenue la plus grande escroquerie mise au jour en France"
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